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Parc national de la Vanoise

Adhésion à la charte v3.

Aîné des parcs nationaux français, créé en 1963, le Parc national de la Vanoise s’étend entre les hautes vallées de la Tarentaise et de la Maurienne, parcourues respectivement par les rivières de l’Isère et de l’Arc.

Le Parc national de la Vanoise comprend deux espaces solidaires : le cœur, zone protégée de 53 500 hectares et l’aire optimale d’adhésion, sur 146 500 hectares, concernant 29 communes. Cet ensemble de communes regroupe aujourd’hui près de 37 000 habitants.

Dominé par la Grande Casse, point culminant de la Savoie, à 3 855 mètres d’altitude, le Parc national englobe près d’une centaine de sommets de plus de 3 000 mètres d’altitude et se distingue par ses nombreux glaciers, ses cols d’accès facile et ses vastes alpages, témoins d’une agriculture traditionnelle vivace. La présence d’importantes stations de sports d’hiver jouxtant le coeur protégé participe aussi du caractère particulier de ce territoire. Le Parc national est particulièrement propice à la randonnée et à la découverte du patrimoine, avec ses cols accessibles, avec près de 500 km de sentiers entretenus et balisés en cœur de Parc et un important réseau d’hébergement en altitude.

La variété des roches, liée à une structure géologique complexe, l’amplitude altitudinale, la position de carrefour climatique contribuent à la remarquable diversité des milieux naturels du territoire.

 

Si le bouquetin reste l’emblème du Parc national, à l’origine de sa création, l’espace protégé recèle une faune riche et variée, parmi laquelle on rencontre le chamois, la marmotte, l’aigle royal, le lagopède, le triton alpestre, ou encore le gypaète barbu. Ce dernier est réapparu en Vanoise au début des années 90, avec sa réintroduction dans l’arc alpin. La flore n’est pas en reste avec plus de 1200 espèces recensées. Citons parmi les espèces protégées au plan national : des androsaces, l’ancolie des Alpes, la cortuse de Matthiole, le chardon bleu, la linnée boréale, la primevère du piémont et des saxifrages.

Quatorze kilomètres de frontière commune lie le Parc national de la Vanoise avec le Parc national Italie du  Grand Paradis. À eux deux, ils forment, sur 123 000 hectares l’un des plus grands espaces protégés européens. Les deux établissements sont jumelés depuis 1972.

 

Missions de l’établissement public

L’établissement public Parc national de la Vanoise, sous tutelle du ministère en charge de l’écologie, est investi de différentes missions interdépendantes :

  • une mission de protection, avec la préservation des espèces, des habitats et des ressources naturelles. Dans le cœur du parc, il peut par exemple engager des travaux ou des mesures pour restaurer des écosystèmes dégradés ou prévenir une dégradation des milieux naturels.
  • une mission de connaissance : l’établissement soutient et développe la connaissance et le suivi du patrimoine naturel, culturel et paysager. Il assure lui-même des actions de suivi, tel que le comptage des ongulés ou la mise en œuvre d’un observatoire photographique des paysages de Vanoise. Il peut également initier des actions partenariales de porter à connaissance du patrimoine des communes.
  • une mission de sensibilisation et d'éducation à l'environnementen direction de différents publics, jeunes, habitants et visiteurs. En ce sens, il édite des supports de communication et d'information, propose des sorties de découverte pour les visiteurs et intervient dans des programmes pédagogiques des écoles du territoire.
  • une contribution à un développement local durable. À ce titre, il apporte aux collectivités territoriales et à leurs groupements un appui technique en matière de préservation des espaces naturels et pour la réalisation d'aménagements concernant le patrimoine naturel, culturel et paysager. Il peut mobiliser des financements sur ses fonds propres et auprès de partenaires pour soutenir la réalisation de projets.

Avec la loi 2006 des parcs nationaux de France, l’ensemble de ces missions s’inscrivent aujourd’hui dans un projet de charte proposé aux communes pour une adhésion. Un engagement mutuel qui renforcera l’implication du Parc dans leur développement durable et la valorisation des richesses patrimoniales du territoire. Ce projet de territoire traduit ainsi la solidarité écologique entre le cœur et ses espaces environnants.